Site
consacré au trimaran ALLEGRO
Toutes les bonnes volontés
sont sollicitées pour enrichir ce site ! site actualisé
en Mars 2018.Nouveau en mars 2018 ! : le triarti très voilé avec mât régate "Kanawa" de Richard Lasserre basé sur la Gironde dans les Charentes Maritimes !
En mars 2018 Michel Perche vend son ALLEGRO bien équipé : https://www.leboncoin.fr/nautisme/1397835234.htm?ca=12_s
De 1987 à 2009, avec Allegretto,
un trimaran ALLEGRO,
j'ai parcouru en navigation
côtière à
partir de Fromentine, plus de 9000 milles, à ma plus grande
satisfaction. Mais, souffrant
malheureusement de graves problèmes cardiaques
irréversibles, j'ai dû
à mon
grand regret me séparer de ce voilier en mai 2010.
Cependant pour continuer à
vivre un peu avec ce voilier original construit à une
soixantaine d'exemplaires, je
propose d'ouvrir ce site à
tous les propriétaires
de la série ALLEGRO
(et de son petit frère TRIARTI) qui sont donc invités à apporter leur
témoignage.
En effet aucun site détaillé n'a jamais
été
consacré à ce voilier conçu par
André
ALLÈGRE et construit par le chantier "Constructions Les 9
Écluses" rebaptisé ensuite "Midi Multicoques" de
Robert Artigues à Béziers. Une façon,
en quelque
sorte, de leur rendre hommage.
Merci de me contacter pour d'éventuels
témoignages à mettre en ligne :
morillon.yves@gmail.com
Sommaire
:
- Les
origines d'Allegretto, l'acte
de francisation et les raisons du choix de ce trimaran Allegro en 1987.
- Les
difficultés pour trouver un mouillage ; le choix du Grand Etier
de Sallertaine ; avantages et contraintes ; photos.
- Les
performances sous voiles ; photos.
-
Video
(streaming) : Allegretto par
petit temps.
- Au
moteur.
- La
navigation en solitaire.
- L'intérieur,
le cockpit, le pont ; photos.
-
Démontage des flotteurs et démâtage : le témoignage d'Alphonse Rigaud,
propriétaire de l'Allegro Zorglub
; photos.
- Sur Zorglub
par A. Rigaud : Grutage,
carénage, changement de la dérive,(Nouveau en nov 2015 : le plan détaillé de la dérive) protection des flotteurs, nouveau safran (photos). - 2011 : installation d'un portique et d'une chaise moteur sur l'Allegro Gouren de Cédric Bouchet.
-
Installation d'une chaise moteur inspirée de celles des ostréiculteurs
sur l'Allegro Mynuel 2
de Michel.
- Article
de la revue Bateaux 1979 essai de l'Allegro.
- Article
de la revue Voiles et Voiliers mai 1983 essai de l'Allegro.
- Le chantier et les documents distribués
aux acheteurs.
- ALLEGRO-en-Poésie
/ POÉSIE-sur-ALLEGRETTO.
- Galerie de
photos (sera complétée) Nouveau ! Le Triarti petit frère de l'Allégro avec l'essai en 1983 dans la revue bateau !
Les
origines de cet Allegro, l'acte de francisation et les raisons du choix
de ce trimaran en 1987 :
Depuis sa première francisation en 1982
jusqu'à sa vente en mai 2010, Allegretto
a donc déjà parcouru plus de 11 000 milles !
Ce trimaran ALLEGRO porte le numéro 45 et a
été constuit en 1981 par
« -Constuctions les 9 Écluses-
"rebaptisé" -Midi Multicoques- » le chantier
de Robert Artigues
à BÉZIERS sur un plan d’André
Allègre. Mais l’acte de la
première francisation date du 22 juillet 1982 à
Nantes ; le premier propriétaire, Monsieur Meillat,
avait basé
Allegretto au
Croisic.
Ce trimaran a été
construit sous différentes versions à une
soixantaine d’exemplaires (dont quelques uns
avaient un moteur in
board). Des versions
allongées (Allegro 30 et Super Allegro) avec un immense
coffre
à l’arrière ont
été également vendues.
Voici
ce que précise la plaque du constructeur et l'acte de
francisation :
-
Longueur de signalement 8,35 m (mais une petite jupe a
été ajoutée par le
précédent propriétaire).
-
Plus grande largeur extérieure 4,80 m.
-
Jauge brute 6,21 tonneaux (ce voilier est exempté de la taxe
annuelle de francisation compte-tenu de son ancienneté).
-
Homologué insubmersible (procès verbal
numéro 149-41/149-42) il était donc donc
dispensé de la survie dans l’ancienne
réglementation quatrième catégorie
contrairement à ce qu'affirme la revue Bateaux dans son test
de 1979 antérieur à l'homologation. Ce voilier
pouvait être armé en troisième
catégorie.
-
Volumes de mousse dans la coque avant et arrière ainsi que
dans les flotteurs.
-
Les bras de liaison sont solidaires des flotteurs et se boulonnent sur
la coque centrale par 8 boulons de diamètre 18 sur une
contreplaque acier ; l’Allegro est donc
transportable ! C’est ce que faisait le
propriétaire de
Zorglub avec une 604. Alphonse
Rigaud démontait le mât avec une chèvre
(lire son témoignage plus loin) mais
c’est loin d’être une partie de plaisir,
même
avec une bonne équipe - et je n’ai jamais
tenté l’aventure ! Le poids
donné par le constructeur est de 1,3
tonne…
Pourquoi
j'ai choisi ce trimaran en 1987 .
Après une formation au Club Nautique Saint-Nazaire et Nantes
(club toujours très actif http://cnsn.free.fr//cnsn/index.php),
j'avais acheté un First 22 avec lequel je
naviguais en couple avec deux enfants. Ce monocoque devenu trop petit
n'était de plus guère adapté
à la
navigation en Baie de Bourgneuf malgré une quille relevable.
En effet, celle-ci, en cas de talonnage, se relève bien,
mais en
cisaillant une goupille de sécurité et il faut
donc sortir le bateau pour la remplacer. Or, à cette
époque, devant l'école
de voile de Notre-Dame-de-Monts, ma femme et moi avions
été intrigués par un
trimaran
(Zorglub)
dont l'esthétique originale nous plaisait. La
rencontre de son propriétaire, Alphonse Rigaud, a
été décisive : nous avons
apprécié l'insubmersibilité, la
facilité d'accès par le flotteur, le plan de pont
bien conçu, la bonne habilité pour la
croisière
côtière en famille, des performances bien
supérieures à celles de mon First,
l'échouage sans béquille et une dérive
en acier qui se relève toute seule quand on racle un peu le
fond en Baie de Bourgneuf ! (Ne pas abuser quand même ! mais
échouer exige un fond propre de sable fin ou de vase car la
coque n'est pas protégée). J'ai pu rapidement
trouver un ALLEGRO au Croisic (acheté neuf par Monsieur
Pierre Meillat) et ce fut le début d' une
belle histoire...
- 9000 milles sous voiles !
Ce n'est pas un engin de course mais un voilier de croisière
familiale rassurant dans son comportement et les performances
dépendent davantage de l'état de la mer que du
vent.
Quand il n'y a pas de houle :
- La surface mouillée de l'Allegro est relativement faible
si bien que le voilier démarre très vite
dès force 2-3 pour atteindre 6 à 7
nœuds au bon plein et c'est un plaisir de dépasser
tous les monocoques de même taille ! Ce trimaran est
encore relativement léger (1,3 tonne) si bien qu'il prend de
la vitesse à la moindre risée ; en revanche il
faut être vigilant sur les réglages des voiles,
abattre et bien gagner en vitesse après un virement de bord
avant de serrer le vent .
- Par mer calme sous vent
modéré (3-4) on fait entre 90 et 100
degrés d'un bord sur l'autre en restant entre 6 et 7
nœuds au près serré. Toujours
par mer
calme, en serrant un peu moins le vent, par force 3- 4 la vitesse
grimpe entre 8 et 9 nœuds avec des voiles beaucoup plus
bordées que celles d'un monocoque car un multicoque
crée son propre vent un peu comme un char à
voile. En Baie de Bourgneuf le rétrécissement
entre le Gois et Fromentine crée un effet Venturi avec
accélération du vent alors que la mer reste
souvent plate : au bon plein le voilier accélère
franchement ; le pilote automatique le contrôle alors
parfaitement et on peut s'asseoir latéralement le long du
roof en se calant les pieds sur le flotteur
légèrement enfoncé sous le vent :
caresse de l'eau sur les pieds et impression inoubliable
d'être sur un tapis volant ! Aucun monocoque ne procure de
telles sensations mais je n'ai jamais dépassé 10
nœuds avec le jeu de voiles dont est
équipé le voilier ; un spi
améliorerait certainement les performances au portant sans
pourtant, je pense, espérer surfer (1,3 tonne quand
même..) : j'espère des témoignages
d'autres propriétaires sur ce sujet. Les meilleures
performances d'Allegretto
sont obtenues entre vent de travers et bon plein. Il est rare de rater
un virement de bord à moins que la mer ne soit
très formée et si c'est nécessaire le
voilier vire très bien en empannant. Par vent
modéré et mer calme on peut naviguer sous
génois seul sans la grand-voile ! très pratique
sur un coup de flemme en solitaire quand on veut juste faire un petit
tour en Baie de Bourgneuf ! un coup d'enrouleur et hop! la barre est
alors plus dure mais on va aussi vite qu'un monocoque - en perdant du
cap au près bien entendu - Par mer calme on peut aussi
naviguer dérive haute, avec donc moins d'un mètre
d'eau : le voilier s'appuie sur le flotteur sous le vent et sert de
dérive ; la barre est plus dure et on perd en cap mais on
avance !
Le
vent monte ! (Ce n'est pas Allegretto
mais Zorglub
avec la toile réduite)
Par
mer agitée avec de la houle :
la situation se dégrade car
le voilier tape un peu et passe moins bien qu'un monocoque. On ne fait
plus que 120 degrés d'un bord sur l'autre au virement de
bord et on perd donc du cap ; le pilote automatique devient moins
efficace. Au positif, bien que l'ALLEGRO soit relativement bas sur
l'eau le cockpit mouille peu et on reste abrité.
Quand la mer est très
houleuse sur un parcours triangulaire l'ALLEGRO ne fera pas nettement
un meilleur temps qu'un bon monocoque quillard qui certes va moins vite
mais fait un meilleur cap.
Quand
le vent commence à forcir :
Risée subite violente et brève : on se contente
de vider la grand-voile en la débordant avec le chariot ; on
ne touche à rien d'autre ! Si on ne réagit pas,
le flotteur sous le vent s'enfonce jusqu'à l'immersion et le
bateau prend une légère gîte avec le
risque - si
on persiste à ne rien faire, non pas de chavirer, mais de
fatiguer le gréement jusqu' à rupture d'un
bas-hauban.
Si le
vent commence à monter durablement, je
préfère réduire la toile du grand
génois mais comme seule la balade par beau temps
m'intéresse je me suis toujours mis à l' abri
avant de me retrouver par force 6 (la navigation en
Méditerranée peut réserver des
surprises plus brutales…) si bien que, malgré les
milliers de milles parcourus je n'ai que rarement pris un ris dans la
grand voile (alors qu'avec le first 22 il fallait réagir
très vite). Le risque de chavirage (à moins d'une
mer très formée) est très faible ! et
puis c'est rassurant d'être sur un voilier
homologué insubmersible…! Le programme
est davantage celui de la croisière
côtière avec possibilité de s'abriter
quand le vent monte dangereusement. C'est donc un multicoque
très sécurisant avec en contrepartie des
performances qui n'ont rien à voir avec celles d'une
bête de course.
Témoignage
d'Alphonse Rigaud avec son Allegro
rallongé "Zorglub" :
Quelle vitesse
espérer ? Au largue, il m'est
arrivé de
planer à 12 nœuds pendant 2 ou 3 minutes, mais
c'est
plutôt à 10n que se trouve la moyenne
des vitesses
élevées. Le record mesuré a
été de
14,83 nœuds au largue avec de la houle de 2m. Je dois
reconnaître que je suis rarement au largue mais au plus
près serré. À cette allure, l'Allegro
est
très agréable, génois bien
bordé et il
trouve tout seul le meilleur cap, en prenant une gîte
légère par force 2 à 3, puis
à mesure que
le vent monte, jusqu'à 4, la gîte s'amplifie, le
flotteur
s'immerge entièrement, seule l'étrave sortant de
l'eau,
et la vitesse monte à 8 nœuds, sans aucune
sensation de
freinage. L'impression de sécurité est
surprenante. Le
flotteur au vent, en montant, protège bien des
éventuels
embruns venant côté vent. On peut saluer les
risées
à la barre d'écoute. Prendre un ris dans la GV
devient
vite indispensable à force 5 de même qu'il faut
ouvrir la
chute du génois. Avec plus de vent, à partir de
force 6
jusquà 8, on remonte encore un peu, mais on aurait
dû
rester au port !
Quelles
étapes peut-on envisager sous voiles ?
On peut espérer faire des
étapes quotidiennes entre 50 et 70 milles ; c'est ce que je
faisais quand je partais de mon appontement avec la marée du
matin et que je revenais avec la marée du soir. Meilleure
performance : Fromentine-Pointe du Croisic, aller-retour dans la
journée.
Plusieurs fois par an en solitaire (je
le faisais encore l'an dernier...) : départ du ponton le
matin, goulet de Fromentine, puis cap sur l'île
d'Yeu par vent d'est (aucun bord à tirer), 17 milles
(environ 3 heures) ; mouillage forain devant le transfo au niveau des
Conches vers midi, débarquement en annexe avec le
vélo pliant et balade de 20 à 30 km sur
l'île ; réembarquement vers 17 heures et retour
direct par vent de nord à nord-ouest sans tirer un
seul bord ; (record 2 heures 30 ). Ce n'est bien évidemment
pas toujours aussi favorable et il faut parfois compter sur une
risée "Mercury" pour ne pas rater la marée du
soir !.
Au total, c'est un voilier aux
performances relativement modestes pour un multicoque mais
très sécurisant, bien adapté
à la croisière côtière en
famille (Allegretto
a un couchage pour 5 personnes alors que certains ALLEGRO ne
sont prévus que pour 4) ou bien en solitaire. Le plan de
pont très vaste est bien adapté à la
plongée (j'espère un témoignage
d'Alphonse Rigaud) et à la pêche.
La navigation au
moteur
:
- Mes choix :
J'ai
eu successivement deux moteurs Honda
quatre temps 8 chevaux qui, sans doute par manque de chance, ont
manqué de fiabilité en particulier sur
l'inverseur avec
des pannes intempestives jamais résolues.... La puissance de
8
chevaux étant parfois insuffisante dans le Goulet de
Fromentine,
j'ai donc décidé en 2005 d'acheter neuf un moteur
Mercury
deux temps de 15 chevaux
beaucoup plus léger que le quatre temps qui
équipe
l'Allegro d'Alphonse Rigaud et qui m'a donné entière
satisfaction.
Par économie et par sécurité un moteur
5 chevaux bien suffisant par temps calme avait été
installé sur une deuxième chaise.
- L'expérience
d'Alphonse Rigaud sur Zorglub très
utilisé pour
base de plongée ; il fallait rejoindre les sites
rapidement :
Avec un HB 15 cv quatre temps,
à fond, on monte à 7.5 nœuds. Sous
voile au bon plein, moteur au ralenti, vent nul ou force1 à
force 2 on est à 4/5 nœuds, et la consommation est
de moins de 2,5 litres/ heures. Donc avec 20 litres d'essence, on peut
compter faire 30 milles, ce qui laisse le temps au vent de
s'établir. Je pense que c'est une
sécurité de pouvoir faire route contre le vent
fort et la houle et le 15cv est parfait. La coque passe très
souplement dans la vague, et le cockpit protège assez bien
des seaux d'eau. On a une réserve de puissance pour ne pas
trop consommer. Ainsi, sortir d'un mouillage forain, devenu soudain
désagréable, est plus aisé
grâce à cette puissance raisonnable.
-
Une très bonne base pour la plongée :
témoignage d'Alphonse Rigaud sur son ALLEGRO
(rallongé avec un grand coffre à
l'arrière) :
Un bon flotteur pour
la plongée : Pour plonger au large, rien ne vaut un
multicoque, car si ses mouvements sont secs ils sont peu amples. La
disposition des flotteurs de l'Allegro permet une mise
à l'eau du plongeur confortable, on est assis sur le pont,
les pieds sur un flotteur. On peut terminer son équipement
tranquillement avec tout sous la main. Il y a place pour deux plongeurs
de chaque côté avec cette disposition. La
surveillance est améliorée par rapport
à un Zodiac, on domine la situation ( valable pour n'importe
quel voilier c'est vrai !). La remontée sur le bateau
s'effectue simplement : après avoir fixé son bloc
à un pendeur, on est sur le flotteur en deux coups de palme
! La plongée terminée, le matériel
rangé, on a tout ce qu'il faut pour la détente :
l'espace, les sièges dans le cockpit et la table bien garnie
grâce à la cuisine du bord. On peut , ensuite,
envisager sereinement une 2ème plongée !
Des
milliers de milles en solitaire :
Il faut d'abord accumuler de l'expérience en
équipage
réduit avec seulement un équipier et
apprendre
l'anticipation des manoeuvres avec de la méthode sans jamais
se
presser. Allegretto
ne posait
pas de problèmes particuliers car toutes les drisses sont
renvoyées au cockpit et 5 winches dont 4 self tailing (2 de
28)
facilitent la manoeuvre. Avec une gîte très
réduite, les
déplacements sur le pont sont aisés d'autant plus
que le
plan de pont est particulièrement vaste. Je portais toujours mon
gilet de sauvetage .
Il est très facile de monter et de descendre par le flotteur
le
mieux protégé du clapot : le mieux est de
s'asseoir sur
le flotteur, les pieds dans l'annexe ! J'avais installé un
mouillage arrière que je contrôlais ainsi facilement
sans
quitter la barre et le moteur. Par
sécurité,
l'ancre doit toujours être à poste (je la posais
souvent sur
la jupe) lors des manoeuvres. L'absence de grand coffre à
l'arrière (ça doit être moins facile
sur les
Allegros qui ont été rallongés) avec
l'accès direct à la jupe et au moteur facilite
largement
la manoeuvre.
Pour aborder le ponton, je le
dépassais à vitesse réduite en
conservant un peu de
dérive pour éviter l'effet savonnette ;
l'idéal
est d'arriver à marée montante par vent
arrière
(par vent de travers c'est plus délicat) : j'inversais le pas
de
l'hélice, je contrôlais le recul avec le safran et
le
régime moteur et je faisais mon créneau ! il faut
préparer une amarre capelée sur le crochet
de la
gaffe.
Pour rejoindre un corps mort, remonter
en
marche arrière contre le vent ou contre le courant suivant
le
cas ; c'est enfantin de saisir le corps-mort par l'arrière
puis
on repasse une amarre par l'avant.
En mouillage forain de quelques heures
par beau temps je me contentais de laisser Allegretto sur
le mouillage arrière (ce qui déstabilisait parfois
des
plaisanciers qui ne se rendaient même pas compte que j'étais
à l'ancre par l'arrière et qui mouillaient sur ma
ligne !
authentique
!...) , pour la nuit, en mouillage forain, j'utilisais
les
deux
ancres, une à l'arrière, l'autre en avant..
L'intérieur, le
cockpit et le pont, dans l'état d'origine au moment de la vente en mai 2009 :
Ce ne sont pas les aménagements intérieurs du
chantier -
on pouvait en effet acheter une version à terminer
soi-même- mais ceux construits par le
précédent propiétaire, Monsieur Pierre
Meillat. Je les ai trouvés simples
mais
fonctionnels avec de nombreux rangements et un cloisonnement pratique
et intelligent ; les vaigrages sont en liège ce qui
évite
la condensation.
Poste
avant avec couchette double ; les toilette chimiques fournies (non
montées lors de la photo) s'encastrent dans le berceau
carré. A droite le WC marin avec un coin toilette et
rangements
; à gauche une penderie. Ce coin toilette est
séparé du carré par une porte.
Le
carré avec la table qui pivote de 90 degrés ; on
distingue la manivelle qui sert à remonter la
dérive qui
descend d'elle même par son poids ;
le vaigrage en liège est bien visible ; nombreux
équipets. Le matelas de la couchette tribord avait
été enlevé lors de la photo.
La
couchette babord et les équipets ; derrière la
cloison
blanche
se trouve le coin cuisine. À tribord deux couchettes dont
une cercueil.
Le coin cuisine avec
l'évier inox, le réchaud ; rangements en-dessous.
Sous
le cockpit un gand rangement dans lequel on place le zodiac 2,60 m ; le
moteur in-board de certains Allegros est à cet endroit.
Le cockpit avec le pilote ; grand
coffre avec la nourrice sur le côte babord ; à
tribord petit coffre dans lequel je range le mouillage
arrière ; le contrôle de ce mouillage, du safran, des
deux moteurs est très aisé en solitaire puisque
Allegretto
n'a pas été rallongé,
à part une jupe. Un palan permet de
remonter très facilement le moteur principal.
Mouillage de
rêve au Pilier : le safran en positon haute ; le moteur
principal se relève facilement avec un palan.
Les
passavants sont très larges et la circulation
(gîte
réduite) est très facile et
sécurisante ; de
chaque côté des coffres pour ranger
l'échelle de
bain et les pare-battage. On descend à l'annexe et on
remonte
par les flotteurs. On peut s'asseoir sous le vent le dos
calé
contre le roof les pieds sur le flotteur !
Le davier est robuste ;
l'enrouleur ainsi que l'étai ont été
changés en 2006.
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